J’ai deux amours va permettre de prolonger la rencontre avec nos invités de En Sol Majeur : vous pourrez retrouver leurs photos d’enfance légendées, leurs vidéos favorites, leurs impressions d'après émission… voir l’onglet ‘’ nos invités’’. Mais ce blog est aussi un peu le vôtre, un lieu où partager vos histoires personnelles de double culture et vos témoignages sur ce thème sont les bienvenus, un lieu aussi pour poser une question à l’invité du jour.
Tous à vos plumes, onglet « internautes » !
13 mai 2011 - 16:33
Après-coup de tata Milouda
Bluffante tata Milouda... Elle a commencé sa vie 'tout en bas': analphabète marocaine, mariée à 14 ans à un mari violent... Et puis, elle a tout envoyé baladé. Pas féministe pour un dirham, elle a donné un grand coup de hanche (bien artistique) à la Tradition qui aime que ses femmes restent cachées. Et à 60 ans, elle est devenue l'impensable: Artiste. Slameuse. Une grand-mère slameuse qui raconte sa vie de petite marocaine analphabète qui a réalisé son rêve de toujours: Ecrire.
Moi j'dis que le 8 Mars, on devrait instaurer 'la Journée Tata Milouda'!
écoute de l'émission :
1 2
Tags :
2 Comments
En ce qui concerne "j'ai deux amours" (Yasmine Chouaqui)
Quel étonnement de refuser l'appellation "algérien" à un enfant né en Algérie : n'existe-t-il pas une simple réciprocité des lois pour un enfant -de parents algériens- né sur le territoire français et français de ce fait, même si ses parents ne le sont que par naturalisation ? Problème complexe des immigrés clamant haut et fort qu'ils sont français (en droit) seuls les enfants le sont réellement il me semble.
Quant à un enfant né en DOM ou ToM, doit-on lui refuser son appartenance antillaise, réunionnaise, malgré sa nationalité
française d'origine ? En 50 ans de relations compliquées
les choses ne s'arrangent pas surtout quand le désir très fort de traverser la Méditerranée ne s'éteint pas...
Bref ,la solution pacifique de l'Afrique du Sud a pu créer une nation arc en ciel "malgré tout" qui est un modèle de cohabitation après bien des difficultés non encore résolues.
En revanche, on semble avoir complètement oublié (ou occulté) le Vietnam dont les ressortissants se sont adaptés remarquablement dans des conditions aussi très difficiles, mais dont la discrétion et la pudeur ne les incitent pas à se manifester... autrement que par une réussite de courage
et sans attendre un demi-siècle mais un peu plus qu'une décennie !
Cordialement. Danièle/Sarah (avec un coeur en 2)
qu'entendez-vous par "pas féministe pour un dirham" ? qu'est-ce que le féminisme pour vous ? il me semble au contraire que son appel à la libération des femmes relève bel et bien du féminisme.
Poster un nouveau commentaire