Celle qui vit en France depuis presque 30 ans dit toujours 'chez nous' (en pensant à l'Irak), elle écrit en arabe sur des personnages déchirés identitairement et donne à entendre la voix émouvante de ces femmes irakiennes qui écrivaient secrètement sous Saddam. Bref, elle fait son boulot de journaliste exilée, tout en enrageant des images 'à la CNN' sur son Bagdad natal (à jamais parti en fumée)

Naïri Nahapétian 

Cette Arménienne de Téhéran est repartie dans sa ville natale, enquête policière à caractère autobiographique sous le bras (voir à 'Qui a tué l'Ayatollah Kanuni'), et c'est intéressant: petit repli identitaire arménien en toile de fond, avec en 'prime time' de ce roman tous les extrêmes de la société iranienne...

Adorablement  traqueur quand il s'agit de nous servir son récit familial (récit douloureux), il est sweet , groove 'funk-caribéen'  jusque dans sa salle de bain, mais mauvaise nouvelle: il est très marié...

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Lorsqu'il ne fait pas de chansons doucement politiques, il caresse l'amour dans le sens de la bossa ou de la balade caribéenne... La chanson qu'il nous interprète live est 'remuante' pour  Mike Ibrahim qui raconte en fait l'histoire de cette petite fille, très belle et très pauvre, croisée un jour dans les rues de Madagascar (le lointain pays de son papa).

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