Après-coup de Ke Wen

 

Qu'est-ce qu'une équipe au travail?? C'est un En Sol Majeur qui joint le geste à la parole: après avoir parlé dans l'Itv d'élévation poétique avec Ke Wen (qui rêvait dans sa Chine natale de devenir Baudelaire), nous avons humblement reçu -de cette grande dame du Qi Gong- une leçon de 'souffle' (à deux doigts de la poésie sans paroles)

Après-coup Mohamed Bourouissa

Il est jeune, Français, fils d'Algériens et de la cité: aujourd'hui photographe (installé à la Cité de l'immigration), Mohamed Bourouissa met en scène sa banlieue. Son coup d'oeil se nourrit de rap et de cinéma, mais aussi de l'influence d'un Géricault (pour la peinture) et d'un Foucault (pour la pensée)...Autant dire, que les 'clichés' sur la banlieue, c'est pas son truc.

Moment de radio avec RAGHUNATH MANET

 

Même à la radio, 'danser pour Shiva' c'est presque remettre le croissant de lune dans les cheveux, avoir le troisième oeil, et porter autour du cou le cobra Kundalini, en signe d'énergie... Raghunath Manet est un 'comédien de l'âme'.

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Après-coup de RAGHUNATH MANET

 

On le surnomme 'le Noureev indien'... Raghunath Manet a quelque chose d'un demi-Dieu, l'ombre de Shiva jamais bien loin. Une ombre qui le 'costume' quand ça l'arrange, car lorsqu'on lui pose des questions qui l'embarassent, il se cache et se drape dans une langue fuyante, ou symbolique (comme la langue des signes)

 

Après-coup de Nguyen Tuyêt-Nga

 Un grand-père assassiné, un père disparu à jamais, une mère anticommuniste qui a pris le maquis: voilà les racines de l'arbre généalogique de cette vietnamienne, mortifiée à jamais d'avoir à traîner derrière elle des cadavres et des luttes fratricides... Aujourd'hui Belge d'adoption, Tuyêt donne à entendre une double (voire triple) culture d'une richesse éblouissante. Accaparée par la culpabilité, elle n'en n'a aucune conscience...

Live En Sol Majeur de Da Silva

Moment de radio avec Da Silva

 C'est un tatoué, un vrai (tendre), qui a une vierge noire tatouée sur le torse, mais j'ai pas vérifié!. Pour EnsolMajeur, il parle d'un cinéaste qu'il adore (Joao Cesar Monteiro et son petit monde se recrée: son étui de guitare à ses pieds, sa bouille d'ado coiffée à la Cure sur son Iphone, et sa gouaille de routard...Décidément très sympa, Da Silva.

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Photo, Da Silva

 A 12 ans, Da Silva vit entre des barres d'immeuble, une maman gitane/andalouse et un papa portugais qui a le double don...de l'apparition/Disparition. A son tour, le jeune Manu (c'est son prénom) prend la poudre d'escampette, attiré par une autre famille, celle qui hurle aux pieds des cités, guitares en bandoulière: le punk... Epoque où il écoute Cure en boucle, et où devant le miroir, il se donne un 'mal de cheveux' pour ressembler à Robert Smith (le leader)

Da Silva à l'âge de 15ans

Supermarché en Sol Majeur

La pépite de Simon (réalisateur à RFI)

Après-coup Amar Sundy

Un peu d'impro et de nonchalance sont passées entre Amar, sa guitare et bibi... Même sous les spotlights des scènes blues, même au milieu des barres d'immeubles parisiens, Amar reste un targui, un qui met de l'essentiel sans fioritures, un qui dort par terre pour retrouver le 'sol des Ancêtres' juste en s'allongeant...

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Live Amar Sundy

Contrairement à ce que B.B.King (qu'il a croisé) croyait, ce n'est pas le blues du Mississipi qui a piqué Amar Sundy, mais bel et bien les scarabées du désert qui -comme chacun sait- ont le rythme berbère dans la peau. Un blues de 'pas réveillé', un lendemain de concert...

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Après-coup de Féfé

Il a quelque chose du bon copain, toujours la bouille de l'enfance, mais qui cogite dur... Son Afrique est en devenir, sa France en instance de réflexion, et sa renaissance musicale (après l'expérience collective de Saïan Supa Crew) jubilatoire. Nous, en studio, on a adoré danser sur 'Jeune à la retraite'!

La question En Sol Majeur de Féfé

 Pour Féfé, banlieusard d'origine nigériane, 'rentrer à la maison' c'est aller...au Brésil. Parce que l'Afrique s'y trouve 'naturellement'. Mais à 33 ans, l'idée du Nigeria, en tant que 'Maison' le travaille... Il prend son temps. Mais se pose la question, et vous pose LA question...

Pépite de Féfé

Voici la pépite de Féfé : un superbe documentaire sur Féla Kuti

Après-coup Lâm Duc Hiên

Arraché aux rives du Mékong dès l'enfance (passé par les camps de réfugiés Thaï), cet 'enfant de l'Histoire' est devenu photographe par nécessité... de fixer ce qui lui a été amputé. Désormais, rattrapé par l'actualité (Roumanie, Kosovo, Rwanda) l'objectif de Lâm Duc Hiên se fond dans l'enfer des autres tout en conservant un je-ne-sais-quoi de romantique. Peut-être un effet du Mékong, ce fleuve aussi mythique qu'ensorcelant...

Après-coup Inaam Kachachi

Celle qui vit en France depuis presque 30 ans dit toujours 'chez nous' (en pensant à l'Irak), elle écrit en arabe sur des personnages déchirés identitairement et donne à entendre la voix émouvante de ces femmes irakiennes qui écrivaient secrètement sous Saddam. Bref, elle fait son boulot de journaliste exilée, tout en enrageant des images 'à la CNN' sur son Bagdad natal (à jamais parti en fumée)

Photo, Michaël Gaumnitz

" Un nid au coeur des ruines " : c'est le titre qui pourrait résumer l'état d'esprit de cette photo et de ce qui va suivre.

J'étais bébé , c'était le bonheur, ce qu'on ne voit pas c'est les ruines de Dresde...A un an et demi j'ai quitté ce paradis pour aller dans l'enfer de Sedan...

Photo, Hélène Cixous

"Hélène Cixous 1942. A Oran dans l'Algérie française pétainiste. Les lois antijuives de Vichy m'interdisent l'accès à l'école. Mais bientôt les Américains vont débarquer et nous libérer. J'ai cinq ans. Je n'oublierai jamais ni la "collaboration", ni la libération, me dis-je."