Haïti

Haïti deux mois après

Même si des salles de classes surgissaient comme par magie, les parents n’y enverraient pas leurs enfants. C'est ce que l'on appelle ici la phobie du béton. 200 000 salles de classes détruites ou inutilisables, 5000 écoles fermées. Comment éviter la « la rupture de la chaine éducative » en Haïti ? Je viens de rencontrer le directeur régional de l’ONG Aide et Action, spécialisée dans l’éducation. Nesmy Manigat est haïtien. Il ne cache pas que pour le moment personne ne sait réellement quelles sont les bonnes décisions à prendre en matière d’éducation en Haïti, devant l’ampleur des dégats.

Bonne conscience et charlatans

C'est fou, le nombre de gens qui se précipitent en Haïti. 

Surtout quand ils n'ont rien à y faire. Ou qu'ils n'ont pas que de bonnes intentions.

On a pu voir à la télévision les images de John Travolta, comédien richissime, pilotant lui même depuis la Floride un avion chargé de vivres... et de "médecins".

 

 

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Parfois, le sort s'acharne...

Il y a eu un nouvel "incident de sécurité", samedi soir, à l'aéroport JFK de New York.

Quelqu'un est passé par une porte interdite, un accès réservé aux employés de l'aéroport, en faisant retentir une alarme. Le terminal a dû être évacué, il a fallu ensuite faire repasser à tout le monde les contrôles de sécurité, 4.000 voyageurs ont vu leur vol retardé, et la compagnie Americain Airlines estime que cet incident lui coûte 10 millions de dollars.

USNS Comfort

Ce gigantesque navire hôpital, l'un des deux que possède la Marine américaine, j'ai pu le pu visiter vendredi, avant son appareillage pour Haïti.

(cette photo là est de la Navy, celles qui suivent sont de moi)

"You will not be forsaken"

"You will not be forsaken. Nous ne vous abandonnerons pas" a déclaré Barack Obama jeudi matin en s'adressant au peuple haïtien.

 Mobilisation du gouvernement des Etats-Unis -il est dans son rôle, me direz-vous- mobilisation extraordinaire, aussi, des citoyens américains qui partout, organisent des collectes de fonds, de nourriture, de médicaments.

Après-coup de Gérald Bloncourt

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Le photographe et poète Gérald Bloncourt

Georges (Haïti)

La langue française, je l’ai découverte en primaire, puisque j’étais dans une école dirigée par des religieux venus du Canada et de France. Mais c’est surtout quand je suis arrivé au niveau du secondaire, avant de passer le bac, que j’ai appris à aimer cette langue.

Jonathan (Haïti)

Jonathan CalixteLa francophonie, c'est toute une richesse, parce que ça nous permet d'entrer en contact avec des milliers de gens dans le monde. Je suis venu faire un stage en France, et j'ai l'opportunité de communiquer avec beaucoup de gens, des gens qui parlent tous des langues différentes, et le français devient alors un trait d'union entre nous.